Des entreprises néerlandaises qui ont le vent en poupe

Dans l’industrie de la mode : responsable de 10% des émissions de CO2 mondiales

La production d’une paire de jeans consomme 8000 litres d’eau. De plus, la production de coton (dont sont faits les jeans) est responsable de 25% des usages de pesticides au niveau mondial.

 

 

Face à ces chiffres, Bert van Son a lancé sa marque de jeans : MUD jeans. Ses jeans sont produits à partir de denim recyclé à hauteur de 40% et le site de la marque propose aussi de louer des jeans.

Au total, un MUD jean émet 61% de moins de CO2 qu’un jean standard, soit 8,9kg d’équivalent CO2.

Si MUD jeans consomme moins de matière première grâce au recyclage du produit fini, Waste2wear accompagne les entreprises de la mode dans la conception de tissus à partir de plastique recyclé. L’entreprise produit du R-PET (Polyéthylène Terephthalate recyclé) à partir de déchets plastiques collectés sur les côtes chinoises.

L’utilisation du R-PET à la place du polyester habituel dans la fabrication de tissus permet d’économiser 70% d’énergie, 86% d’eau, 75% d’émissions de CO2.

Pourquoi acheter ses vêtements quand on peut les louer ?


C’est le principe de LENA, une « bibliothèque » de vêtements pour la vie de tous les jours, qui vous propose de louer ou d’acheter vos vêtements. Fondée sur l’économie du partage, l’entreprise propose également dans sa « bibliothèque » d’Amsterdam un espace de travail adapté aux personnes ayant fait un burnout.

 

 

Fruitleather est une entreprise basée à Rotterdam qui transforme en « cuir » végétal les déchets de fruits. Chaque année, 1,3 milliard de tonnes d’aliments sont jetées, soit environ 30% de la production alimentaire mondiale. Environ 45% des fruits produits pour la consommation sont jetés, 40% des aliments cultivés sont laissés dans les champs parce qu’ils ne correspondent pas aux standards esthétiques demandés par les supermarchés.

Chaque année, plus d’un milliard d’animaux sont abattus pour la production de cuir. Le nettoyage de ce matériau produit 650 millions de tonnes de CO2.

La production de cuir végétal répond donc à la fois à la question du gaspillage alimentaire et à celle de la production du cuir.

Le secteur de l’électronique : de nouvelles recommandations de la Commission européenne


Le 6 octobre dernier, la Commission européenne a émis une série de recommandations à l’intention des États membres pour améliorer le retour des petits appareils électroniques (smartphones, tablettes, ordinateurs portables, etc.)

Au niveau européen, seulement 5% de ces petits appareils sont collectés pour être traités après leur utilisation et on estime qu’environ 700 millions de téléphones mobiles non utilisés sont détenus par les ménages européens…Alors même qu’ils contiennent des matériaux rares comme le cobalt, l’indium, le gallium ou les métaux précieux du circuit imprimé.

 

Le premier smartphone équitable : Fairphone

Au-delà de l’attention portée à l’origine des métaux et aux conditions de leur extraction, Fairphone s’engage dans le développement d’un smartphone réparable et durable, avec la possibilité de changer les pièces une par une. Fairphone produit des smartphones faits pour durer et recycle des téléphones usagés.

Au-delà, l’entreprise récupère des déchets stockés dans des pays n’ayant pas les infrastructures de traitement des déchets nécessaires. En 2020, l’entreprise a récupéré 5 tonnes de batteries usagées du Nigéria.

 

Le secteur de la logistique inverse : limiter la fabrication d’emballages et favoriser le retour des produits


La logistique inverse désigne à la fois un système permettant de réutiliser les emballages et un système facilitant les retours de marchandises.

Un système de consigne participe à la logistique inverse. Les Pays-Bas connaissent différents types de consignes qui sont extrêmement bien implantés dans les supermarchés et très suivis par les consommateurs : retours des bouteilles en plastique et retour des bouteilles en verre.

 

Une entreprise comme Cycleon (rachetée par Reconomy group) travaille avec les entreprises des secteurs de la mode, de la cosmétique et de la tech, essentiellement, pour faciliter le retour des produits et propose des solutions pour le e-commerce, la vente de détail ou omnicanal. L’entreprise, basée à Utrecht, permet à ses clients de limiter leur empreinte carbone au maximum et de compenser le reste en investissant dans des projets ayant un impact environnemental, social ou dans l’innovation.

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